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Il interroge enfin sur les opportunités d’intensifications écologiques alternatives aux pesticides chimiques qui peuvent être activés par les transitions agroécologiques. Pour répondre à ces interrogations, le Cirad et l’IRAD soutenus par les fondations Agropolis et Farm ont lancé une initiative pour faire un état des lieux des risques liés à l’usage de pesticides et des verrous et leviers permettant d’activer des alternatives permettant de répondre aux enjeux de productivité et de modernisation de l’agriculture tropicale. Cette initiative soutien un certain nombre d’activités exploratoire de recherche dans différents pays : Côte d’ivoire, Cambodge, Amérique latine, Caraïbes, Cameroun. Au Cameroun elle a conduit pendant 18 mois à des enquêtes de caractérisation des déterminants institutionnels, organisationnels, du système acteur qui conduisent à réguler les usages de pesticides, à identifier les travaux conduits par la recherche agronomique Camerounaise et universitaire.

L’organisation de ce forum a mobilisé des soutiens du Dispositif Prioritaire Agro-foresterie (Cameroun) des projets Canalls (UE), Santé des plantes (Fondation Agropolis) et du Cts Santés (Cirad).

Il a réuni plus de 80 participants : Comité Inter-Etat d’homologation des pesticides, FAO, Union Africaine, GTZ, CGIAR, USAID, Universités (Yaoundé, Douala, Dschang, N’Gaoundéré, Buea) Ministères (agriculture, environnement), Organisations professionnelles PROPAC, SOSECAO, Agro-PME, Coopératives : cacao et manioc), Organisations de la Société civile (Camfas, Odeco, Cerca, Propac,, Cpf, Cosader, SAILD, Cpcre), entreprises (Agritech Consul). Onze communications ont été présentées.  Le forum était organisé en 2 thématiques. La première portait sur les verrous et leviers institutionnels, économiques de régulations d’usages de pesticides (6 communications). La deuxième sur les verrous et leviers pédoclimatiques, agronomiques et techniques de réduction d’usages des pesticides (6 communications).

Le forum a mis en débat le paradoxe de réduire les pesticides dans une agriculture faiblement utilisatrice. Il a mis en exergue différentes trajectoires d’alternatives aux pesticides expérimentés ou en cours de prototypage par la recherche Camerounaise dans l’intensification écologique : épidemio-surveillance, lutte intégrée, écoles chercheurs paysannes sur le cacao, biocontrôle, biopesticides (trichoderma) et biofertilisant basés sur des micro-organismes (santé globale de la plante), innovations agroécologiques. Enfin il a caractérisé les mécanismes économiques (élasticités prix…) règlementaires et institutionnels de régulation des usages de pesticides en Afrique centrale. Le recueil des résumés peut vous être envoyé sur demande. Les actes rendant compte des débats et question en cour de traitement (une cinquantaine) seront envoyés à tous les participants.