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Observatoire de la pollution agricole aux Antilles - OPALE

Bassin versant du Galion © Cirad
Enjeux
En Martinique, le bassin versant du Galion (45 km2) a été choisi pour sa représentativité de la diversité agricole et pédoclimatique rencontrée dans les Antilles françaises. Trois sites ont été instrumentés chacun d’une station pour suivre de manière intégrative l’hydrologie et la contamination par les pesticides des eaux de rivière. Leur positionnement permet de représenter les différents contextes de systèmes de culture sur le bassin versant (agriculture diversifiée, banane et canne à sucre). L’observatoire permet de quantifier les impacts de modifications de pratiques agricoles à l’échelle du territoire du bassin versant sur la contamination de l’eau par les pesticides à moyen-long terme.
Descriptif
Le projet OPALE a déjà permis de construire des bases solides en termes :
- d’instrumentation de bassins versants sur les deux îles,
- de compréhension sur le fonctionnement hydrologique et le découpage en unités hydrogéologiques,
- de diagnostic sur les liens entre contamination par la chlordécone et d’autres pesticides, sur la distribution des sols et leurs usages actuels ou passés par l’agriculture.
Les données acquises servent à des travaux de modélisation intégrant les impacts des pratiques agricoles sur les transferts de pesticides ou cherchant à expliquer les temps de résidence de la chlordécone dans les sols et les différentes masses d’eau (de surface et souterraines).
Ces données doivent également permettre d’initier des approches participatives et favoriser l’implication des acteurs des territoires pour la co-conception de solutions individuelles et collectives en vue de réduire les pollutions et valoriser les terres contaminées.
De tels observatoires permettent d’envisager d’expérimenter des possibilités de remédiation ou de confinement de la contamination par des pesticides persistants comme la chlordécone.
Résultats attendus
Acquisition de nouvelles connaissances sur :
- les transferts de pesticides des sols vers les masses d’eaux superficielles et souterraines ;
- les évolutions pluriannuelles de ces transferts en fonction de déterminants physiques et anthropiques, en différents points du bassin (suivi spatio-temporel) ;
- les pratiques agricoles, les pressions et les impacts générés sur les différents compartiments des agro- et hydro-systèmes.