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Les enjeux 

Une grande diversité d’agroressources est disponible localement mais leur production est régulièrement menacée par des bioagresseurs et des aléas climatiques, avec en conséquence des difficultés d’approvisionnement et une augmentation des prix pour les ménages réunionnais. Sur l’île, les fruits et légumes sont traditionnellement consommés frais, alors que les produits transformés sont eux majoritairement importés et viennent concurrencer les produits locaux, trop onéreux pour le marché réunionnais.

Les activités du dispositif

Trois leviers d’action sont étudiés pour contrer ses problématiques qui limitent l’offre en produits locaux frais et transformés.

• Le premier consiste à préserver la régularisation et la durabilité des productions fruitières et maraichères d’origine locale, et à proposer ainsi des méthodes de lutte durables et écologiques contre les bioagresseurs, tout en préservant les rendements.
• Le second levier consiste à diversifier l’offre en produits issus des agroressources locales, que ce soit en frais par des techniques de conservation, ou transformés par des technologies de transformation durables.
• Enfin, et dans cette continuité, des innovations organisationnelles et marchandes sont étudiées, notamment pour l’approvisionnement des cantines scolaires en produits sains et locaux.

Exemples de production du dispositif SADur

• des fiches techniques sur différentes variétés de bananes, mangues, et la culture de légumes lontan ;
• des ateliers de consultation et de restitution aux agriculteurs et instituts techniques pour une gestion agroécologique et durable des systèmes de culture réunionnais : préserver la fertilité et la biodiversité des sols, gestion agroécologique des bioagresseurs et de l’enherbement dans les systèmes maraichers et fruitiers ;
• des outils pour évaluer la production avant récolte de mangues et prédire la qualité des fruits, ou encore une application sur Android pour aider à la rotation des cultures maraichères ;
• des procédés de transformation innovants pour valoriser des mangues non commercialisables en frais : filtration pour la fabrication de purée ou jus de mangues ;
• développement de nouveaux procédés lowtech et produits locaux pour valoriser les pertes post-récoltes ;
• analyse des circuits de commercialisation des fruits et légumes frais et d’innovations organisationnelles et marchandes à la Réunion : privilégier des actions collectives pour faciliter l’approvisionnement des cantines scolaires en produits locaux.

C’est déjà disponible !

• AgroNews Hors Série Souveraineté alimentaire ;
• Fiches techniques variétales de mangues, bananes, et patates douces . ; 
• Poster sur  ;
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• Impact de la loi Egalim sur l’approvisionnement de la restauration scolaire (à venir).