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Projet ECOFFEE : collaboration fondée sur la science pour réduire l’utilisation des pesticides de synthèse dans la culture du café

Lancée en 2020, l’initiative internationale ECOFFEE vise à identifier, tester et accompagner des alternatives concrètes aux pesticides de synthèse dans les systèmes caféiers. Plutôt que d’imposer des protocoles techniques rigides, elle adopte une stratégie progressive de substitution des pratiques, en remplaçant les méthodes fortement dépendantes des pesticides par des solutions durables, efficaces et adaptées aux contextes locaux. Ce projet, dirigé par le Cirad en coopération avec des institutions de recherche au Costa Rica, au Nicaragua, au Vietnam et au Brésil, est soutenu par de nombreuses entreprises du secteur privé du Café comme Lavazza, Illy et Nestlé, par exemple. Dans le cadre de ce projet, le Cirad travaille au Brésil avec l’Université fédérale de Viçosa (UFV), dans l’État du Minas Gerais où deux sites expérimentaux (Fazendas) ont été installés en 2023. Sur ces sites, les essais ECOFFEE testent des stratégies innovantes de réduction des pesticides pour lutter contre la mineuse des feuilles (Leucoptera coffeella) et la rouille orangée (Hemileia vastatrix) des feuilles du caféier. Le premier site a été installé dans une ferme située dans le Cerrado Mineiro, biome brésilien caractérisé par ses terrains plats, permettant une production hautement mécanisée. Le deuxième site a été installée dans le sud du Minas, région caractérisée par des collines ondulées.

En novembre 2025, les partenaires de l’initiative ECOFFEE doivent se rencontrer lors d’une journée de conférence et de discussions organisée au Brésil. Une visite d’un des sites expérimentaux du Minas Gerais est également au programme de ces rencontres.

Toute l'actualité du projet ECOFFEE est disponible sur le site internet : 

Université Fédérale du Minas Gerais : vers de nouvelles coopérations sur le biochar et la pisciculture…

Le Cirad a signé avec l’Université fédérale du Minas Gerais (UFMG) un protocole d’entente le 21 mars 2025, à l’occasion d’une mission de Pierre Marraccini, Directeur régional du Cirad au Brésil dans l’État du Minas Gerais. Cette signature permet de consolider et créer de nouvelles coopérations avec cette grande université. Le chercheur Alfredo Napoli, Unité de recherche Biomass, bois, énergie, bio-produits (UR BioWooEB), travaille notamment sur le biochar avec l’Institut de sciences agraires (ICA) de l’UFMG dont il a intégré le programme de master Production Végétal en tant que collaborateur depuis février 2025.

Un nouveau projet de coopération est également en cours de construction sur la production de tilapia du Nil entre le Laboratoire d'Aquaculture (LAQUA) de l'École vétérinaire de l’UFMG et l'équipe Evolution des Poissons (EPoiss) de l'Unité mixte de recherche Institut des sciences de l'évolution de Montpellier (UMR ISEM). Ce projet bilatéral permettra une mise en commun de l’expertise de l’UFMG sur l’amélioration génétique et leurs grandes installations expérimentales et l’expertise de l’Équipe EPoiss sur les méthodes de contrôle de la reproduction et du sexe du tilapia, et de leurs connaissances en matière de recherche en sciences omiques.

Visite à l’Université fédérale de Lavras (UFLA) et Institut fédéral de l'éducation, des sciences et de la technologie du sud-est de Minas Gerais (IF Sudeste MG)

Lors de sa mission dans l’État du Minas Gerais, réalisée avec Vincent Nédélec, Attaché de coopération et action culturelle de l’Ambassade de France et Patrick Lanusse, Attaché de coopération scientifique de l’Ambassade de France, Pierre Marraccini a également rencontré la direction de l’Université fédérale de Lavras (UFLA), avec laquelle le Cirad a travaillé pendant de nombreuses années sur l’amélioration génétique du café. Une visite a également été organisée à l’Institut fédéral de l'éducation, des sciences et de la technologie du sud-est de Minas Gerais (IF Sudeste MG) et à l’Entreprise de recherche sur l’agriculture et l’élevage du Minas Gerais (EPAMIG). Ces visites avaient pour objectifs de prospecter sur la possibilité de commencer de nouvelles coopérations avec ces institutions.